Périostite tibiale
Pathologie
Cette pathologie est l’une des étiologies les plus courantes des douleurs aux jambes provoquées par l’effort chez les sportifs. Elle se manifeste généralement sous la forme d’une douleur diffuse à l’effort siégeant dans les membres inférieurs, le long de la face antéro-médiale du tibia. Les stades précoces d’une périostite tibiale se caractérisent par une douleur qui :
- s’aggrave au début de l’effort
- s’atténue progressivement pendant l’entraînement
- disparaît quelques minutes après la fin de l’entraînement.
La douleur peut plus tard réapparaître en présence d’une activité moins intense, voire survenir au repos.
Le diagnostic s’appuie sur les manifestations cliniques de la pathologie. Le recours à l’imagerie diagnostique doit être envisagé pour exclure d’autres étiologies des douleurs aux jambes à l’effort ou pour confirmer la suspicion de périostite tibiale en cas de doute.
Un entraînement inadapté (« trop, trop vite ») apparaît comme l’un des facteurs les plus courants impliqués dans la périostite tibiale.
Cette pathologie se retrouve fréquemment chez les coureurs, les joueurs de football et de basket-ball, et chez les danseurs. Par ailleurs, il est important de noter que la périostite tibiale est presque toujours associée à des anomalies biomécaniques des membres inférieurs, comme des anomalies du genou, une torsion tibiale, une antéversion fémorale, des anomalies de la voûte plantaire ou des jambes de longueur différente.
Un chaussant inadapté (y compris des chaussures usées) peut cependant également contribuer au développement d’une périostite tibiale. Une multitude de lésions de fatigue touchant le tibia peuvent être impliquées dans le développement d’une périostite tibiale, notamment la tendinopathie et les dysfonctionnements du muscle tibial postérieur, du muscle tibial antérieur et du muscle soléaire. Les femmes semblent plus touchées que les hommes et présentent un risque environ trois fois plus élevé de voir l’affection évoluer vers une fracture de fatigue.
Le traitement de la périostite tibiale comprend en première intention du repos et l’application de glace pendant la phase aigüe, puis la pratique de sports à faible impact et des entraînements variés pendant la phase de rééducation, et une modification du programme d’entraînement (baisse de l’intensité, de la fréquence et de la durée de l’entraînement, exercices d’étirement et de renforcement musculaire réguliers, et port d’un chaussant adapté pour une bonne absorption des chocs). Le port d’orthèses, la thérapie manuelle, les injections et l’acuponcture peuvent également contribuer à apaiser les symptômes.
Les patients ne répondant pas au traitement conservateur dans les six mois peuvent se tourner vers la thérapie par ondes de choc radiales (TOCR).
La chirurgie doit être envisagée pour les cas récalcitrants de périostite tibiale.
Risques liés à l’utilisation du Swiss DolorClast® dans le cadre de la thérapie par ondes de choc radiales
Si les protocoles associés à la thérapie par ondes de choc radiales sont respectés, l’utilisation des appareils de la gamme Swiss DolorClast® ne comporte que des risques minimes.
Les effets indésirables non sévères liés à l’utilisation de ce type d’appareil sont :
- Douleur et inconfort pendant et après le traitement (anesthésie non indispensable)
- Rougeurs de la peau
- Pétéchies
- Gonflement et engourdissement au niveau de la zone traitée
Ces effets indésirables non sévères liés à l’utilisation des appareils de la gamme Swiss DolorClast® disparaissent généralement dans les 36 heures suivant le traitement.
Treatment Procedure
Localiser la zone à traiter par palpation et rétroaction biologique.
Marquer la zone à traiter.
Appliquer le gel de couplage pour transmettre les ondes de choc au tissu.
Libérer des ondes de choc radiales ou focalisées dans la zone à traiter tout en maintenant fermement en place l’applicateur sur la peau.